mardi, juillet 18, 2006

an update on Katerine.

she's been faithfully sending AWESOME e-mails to keep us all updated..and i wish i could post them all--but since i'm not her, its not really my story to tell. But i will post some, and beseech you to continue to pray for the situation in Lebanon. Sorry, its in french, and i'm currently busy studying away...so i'll post it in french for now. when i have time, i'll translate it..but usually she sends an english translation. Her first paragrah is just beautiful...and so if french is something you CAN read, but choose not to...it may be good to struggle through it.

Samedi matin, nous avons dû partir de notre résidence pour aller vivre avec les autres Canadiennes à Hamra au cas où il y aurait une éventuelle évacuation de notre groupe de stagiaires. Après avoir abandonné quelques bagages superflus et rassemblé la bouffe que nous nous étions achetée au début de la semaine, nous avons abandonné nos chambres, moi, Geneviève, ainsi que Vaughan (qui tenait à nous accompagner) pour aller vivre près de l’Hôpital Américain de Beyruth. Dans notre nouveau quartier, nous sommes un peu plus près de la partie musulmane de la ville et on pourrait croire qu’être plus proche des bombardements est une mauvaise chose. Cependant, il faut comprendre que l’hôpital et l’université américaine sont considérés comme un territoire américain. On n’a donc pas à craindre qu’Israël y envoie des bombes… Le voyage entre Achrafyieh et Hamra était riche en émotions. Le chauffeur prenait des petites rues et, juste au moment où nous passions sur l’autoroute, nous avons entendu des explosions. Nous avons emprunté la première sortie. En passant, nous avons vu un couple s’embrasser sur le bord de l’autoroute. Ça m’a frappé à quel point dans des moments comme ça, on réalise que ce sont les relations humaines qui sont le plus importantes dans la vie. J’aurais voulu pouvoir capturer ce moment sur caméra avec la mention : « N’a-t-on pas toujours su que l’amour est la solution de la guerre? »

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Parfois, on reste surpris par une occasionnelle panne de courant innattendue… Mais, au fond, le pire, c'est l'attente. Attendre des nouvelles, attendre que la journee passe... la guerre nous a comme tous paralyses. Tout ce que nous faisons semble sans but parce que nous savons que nous n’allons pas rester ici.
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Notre immeuble est maintenant pratiquement vide. Les quelque 20 autres etudiants qui venaient d'un peu partout dans le monde ont tous deja ete evacues. Si je ne me trompe, il ne reste plus que les 3 filles de France, une Koweitienne, un Soudanais, et un Danois-libanais. Quant à nous, c’est assez difficile de rejoindre notre ambassade parce que tout le monde appelle en même temps et que la ligne est toujours occupée. Ils nous envoyaient toujours le même message : « Restez à l’intérieur, ne vous déplacez pas pour rien, n’allez pas dans les places publiques »… Hier, nous avons reçu notre premier appel d’eux pour nous dire qu’il y aura des bateaux pour les Canadiens à partir de demain.
À cette nouvelle, on s’était déjà tous mindé pour partir… sauf que maintenant, on a appris qu’ils vont faire partir les enfants et les gens prioritaires en premier… Ça peut prendre encore plusieurs jours avant que notre tour arrive.

1 commentaires:

Anonyme a dit...

I don't understand a word, but i'm praying...my friends parents are missionaries there at the moment. Its hectic.